avec le point de vue de CIC Factoring Solutions
Vendre, exporter, des objectifs qui nous rassemblent tous mais qui ne doivent jamais se départir de la nécessité d’être payé, et en temps et en heure. Et voilà bien ce que proposent les factors aux entreprises souhaitant développer leurs activités internationales. D’abord, en leur offrant la possibilité de faire de leur poste-client une source de financement de leur cycle d’exploitation, via la cession de leurs factures clients. Ensuite, parce que le périmètre d’intervention des sociétés d’affacturage peut aller du suivi de la facturation jusqu’à l’imputation et la sécurisation des règlements, constituant tout un panel de services dédiés à la gestion des poste-clients, que ces clients exercent sur le territoire national ou bien à l’étranger. Les ETI et les Grandes Entreprises [1], si tournées vers les marchés internationaux, ne s’y sont d’ailleurs pas trompées, en recourant massivement à ces dispositifs.
Exportations : des enjeux nombreux et complexes
Exporter expose une entreprise à se poser des questions qu’elle ne se pose plus quand elle vend sur son territoire. Il faut maîtriser les pratiques locales, depuis l’entrée en relation jusqu’à la validation de la transaction, qui peuvent être très différentes d’un pays à l’autre. Il faut gérer le risque-client, concrètement savoir à qui on a à faire, quelle confiance et donc quel niveau de crédit-client accorder. Il faut savoir quoi faire en cas d’impayé. Il faut veiller sur l’évolution de sa trésorerie, le développement d’une activité internationale pouvant s’avérer très gourmande en cash
Le moteur international de l’affacturage
En 2020, l’ensemble des entreprises ayant recours à l’affacturage avaient cédé 324 milliards d’euros de créances à leur factor, dont 109 milliards relevaient d’une activité internationale. Le fait est que les objectifs et le mode opératoire de l’affacturage répondent fort bien aux attentes spécifiques des exportateurs. Il optimise la trésorerie en limitant les décalages de règlement liés au crédit interentreprises ; il permet de monitorer les DSO [2], accélère les encaissements quel que soit les moyens de paiement. Il sécurise les ventes en permettant de vérifier la qualité des clients et en offrant une protection contre les risques d’impayés voire les retards de règlement. Enfin, il faut aussi souligner qu’une opération d’affacturage relève d’une cession d’actifs et non pas d’un endettement. En toutes circonstances, il vaut mieux préserver sa capacité d’endettement pour investir plutôt que de la sacrifier sur l’autel des délais de paiement. Les entreprises qui ont fait le choix d’une présentation de leurs comptes calée sur les normes comptables IFRS apprécieront d’autant plus ce point qu’il est possible de conférer un caractère décomptabilisant à la cession de leur poste-client.
L’affacturage, comment ça marche ?
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